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Foire aux questions

Vous trouverez ici les réponses aux principales questions que vous vous posez sur le solaire agrivoltaïque ainsi que sur les énergies renouvelables en général. Plus particulièrement, des réponses pourront être apportées sur le projet solaire agrivoltaïque de Mont-Saint-Jean.

 

La FAQ est régulièrement alimentée à partir des questions que vous nous posez lors des événements de concertation. 

Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question : 

Non, aucun autre projet photovoltaïque ou agrivoltaïque n’est à ce jour mené par la société Energiter ni sur Mont-Saint-Jean, ni sur les communes alentours.

La zone d’étude représente 30 hectares, soit bien plus que la portion finale qui se verra équipée de panneaux. Nous ne connaissons pas encore les implantations car nous avons besoin du résultat des études pour les définir. Le Décret nous impose un taux de couverture maximal de 40% de la zone d’étude. De plus, dû à l’éloignement des rangs de panneaux (entre 10 et 15 mètres) et des contraintes techniques et environnementales, la surface utile d’implantation des panneaux sera donc limitée.

Non, le démantèlement est à la charge de l’entreprise, et en aucun cas à celle de l’agriculteur accueillant le projet sur ses parcelles, ou de la collectivité locale (commune, EPCI…). Une somme est mise sous séquestre à la Caisse des Dépôts et Consignations dès la construction du parc, et pourra être débloquée à cet effet, conformément au décret agrivoltaïsme du 8 avril 2024 n°2024-318.

Le projet agricole et le projet énergétique sont indissociables. Energiter ne lance un projet agrivoltaïque qu’en lien avec l’agriculteur et son projet agricole, pour que l’installation des panneaux s’adapte à ses besoins. Aujourd’hui, la loi oblige le démantèlement du projet si l’activité agricole cesse plus de 18 mois.  A noter par ailleurs que le projet énergétique va permettre à l’exploitant de pérenniser son activité agricole par le soutien de la société Energiter, tel que :

  • Maintien d’une agriculture biologique et de l’élevage bovin sur les parcelles ; 
  • Enfouissement d’un réseau d’eau potable pour abreuver les vaches dans les champs.

Les retombées directes, appelées mesures d’accompagnement, seront à définir ensemble, avec les habitants et les élus de la commune. Elles consistent en un financement partiel ou total d’un projet sur la commune profitant à tous et étant lié avec la transition écologique ou énergétique. Ces règles sont fixées par l’Etat. En plus de cela, le projet va générer des impôts locaux, qui iront à la commune, la communauté de commune et au département, et dont profiteront donc indirectement les administrés.

L’électricité sera directement remise dans le réseau à priori, donc une auto-consommation pour la commune n’est pas prévue à ce stade. Il existe cependant plusieurs façons de faire profiter directement aux habitants de cette production d’électricité. Ce sont des sujets que nous aborderont aux réunions de concertation.

Les études du projet ont été lancées en mars 2024, et vont aboutir d’ici mars 2025. Nous sommes donc au début du projet. Nous pensons pouvoir le déposer fin 2025 pour instruction.

La zone étudiée pour installer des panneaux agrivoltaïques est une zone agricole, elle n’est donc pas classée Natura 2000.

La vente de l’électricité va rapporter de l’argent à Energiter. Cet argent va servir à payer un loyer au propriétaire des terrains, rembourser les investissements du projet, et payer des impôts et taxe à la commune, la communauté de communes, le département, la région et l’Etat. La vente de l’électricité est garantie à un prix fixe par l’Etat, mais ce prix évolue chaque année. Nous ne pouvons donc pas fournir un chiffre pour le prix qui sera fixé lorsque les panneaux seront installés, dans quelques années.

Ce sont des bureaux d’étude spécialisés et indépendants qui réalisent ces études. Bien que mandatés par Energiter, ces bureaux d’études sont indépendants : leurs résultats sont analysés et/ou réutilisés par l’Etat, de plus, la crédibilité des bureaux d’étude est directement influencée par la véracité et la précision de leurs études produites. 

Il y a de nombreux intérêts à développer un tel projet sur Mont-Saint-Jean :

  • Le conseil municipal de Mont-Saint-Jean souhaite développer les énergies renouvelables sur son territoire.
  • Ce projet couvrira les besoins énergétiques d’environ 3 400 foyers.
  • Ce projet permettra de répondre en partie à l’ambition fixée par la France d’atteindre les 44 GWc installés d’ici 2028.
  • Enfin, il sera source de recettes fiscales pour la commune et la Communauté de communes du Pays de Sillé et ainsi, il permettra de soutenir des projets locaux.

Pour nous, Energiter, nous menons nos projets uniquement dans le cadre de projets de territoire, donc avec la volonté et le travail commun des habitants et élus autour de nos projets. Pour nous, faire un projet sans les habitants d’une commune n’aurait aucun sens. Nous avons ce besoin d’ancrer le projet dans le territoire pour qu’il soit pérenne, réussi et durable. Les habitants et élus sont invités à s’exprimer et à suivre le projet lors des évènements dédiés comme le forum du 12 juin dernier, mais aussi tout au long du développement du projet en prenant contact avec nous via ce site internet.

Biensur, le forum d’information du 12 juin 2024 a été l’occasion d’avoir un premier contact avec le porteur de projet. Vous pouvez nous contacter pour prendre un rendez-vous ultérieur si nécessaire pour approfondir le sujet d’un projet agrivoltaïque supplémentaire sur la commune.

Demopolis Concertation est une agence de concertation qui accompagne le projet et organise plusieurs évènements et ateliers d’information et de concertation à destination des élus et des habitants de la commune, afin de les inclure au maximum dans notre projet, qui se veut un projet de territoire. Des consultants animeront donc ces évènements, et procèderont aussi à un porte-à-porte pour transmettre les informations des avancements du projet et des prochains évènements. L’agence gère aussi ce site internet, informatif et participatif.

Un second évènement d’information et de concertation sera proposé aux habitants afin d’échanger de nouveau sur le projet, probablement début 2025. Des lettres d’informations seront également distribuées aux différentes étapes clés du développement du projet. D’ici là toute l’équipe projet reste disponible pour répondre aux questions, n’hésitez à prendre contact avec nous via le site internet.

Oui, lors des prochains évènements de concertation, mais aussi par le site internet, ou en prenant directement contact avec nous, vous êtes invité à nous faire part de vos idées et suggestions pour la suite du projet.

La concertation lancée ce jour est une démarche volontaire. Energiter mène l’ensemble de ses projets en concertation avec les acteurs locaux. 

D’un point de vue réglementaire, la phase de concertation est matérialisée par l’enquête publique. Elle intervient pendant l’instruction, après le dépôt du dossier aux services de la Préfecture. Pour le projet solaire agrivoltaïque de Mont-Saint-Jean, l’enquête publique devrait avoir lieu en 2025.

Un parc solaire photovoltaïque a une durée de vie comprise entre 20 et 30 ans. Lorsque le projet arrive en fin d’exploitation, une réflexion est menée pour décider si celui-ci doit être entièrement démantelé, ou s’il est pertinent de renouveler les équipements pour prolonger sa durée de vie.

Oui, il y a une différence entre les deux types de panneaux :

  • Un panneau solaire transforme l’énergie solaire en chaleur. Il est notamment utilisé pour avoir de l’eau chaude sanitaire.
  • Un panneau photovoltaïque transforme la lumière du soleil en électricité

Le type de panneaux utilisé pour le projet de Mont-Saint-Jean sera photovoltaïque.

Non, la technologie silicium utilisée aujourd’hui ne permet pas de récupérer les reflets du soleil transmis par la lune. Même si l’on pouvait récupérer un semblant de puissance, celle-ci serait infime comparé à ce qui pourrait être produit en une journée.

 

Source : www.lesolairepourtous.fr/faq/

Oui, ils sont recyclés en France. On considère aujourd’hui que 95 % des matériaux d’un panneau solaire sont recyclables. C’est l’éco-organisme SOREN qui est agréé par les pouvoirs publics pour la collecte et le traitement des panneaux photovoltaïques usagés en France.

Ce sont des structures métalliques qui supporteront les panneaux. Les technologies précises seront définies dans le cadre de la conception détaillée du projet.

L’objectif des projets agrivoltaïques est de combiner efficacement la production d’énergie solaire avec l’activité agricole, créant ainsi une synergie bénéfique pour les deux activités.
Le projet ne verra le jour et ne perdurera que sous une réelle activité agrivoltaïque, c’est-à-dire que le projet énergétique et le projet agricole ne sont pas séparables l’un de l’autre.
Nous nous engageons, par ce projet, à accompagner le projet agricole depuis le développement du projet jusqu’au démantèlement des panneaux.

La réverbération gênante pour les voisins est peu probable. Les panneaux solaires modernes sont conçus pour absorber la lumière autant que possible afin de maximiser l’efficacité énergétique, ce qui réduit significativement la réverbération. Le projet est planifié avec soin pour minimiser tout impact visuel ou lumineux sur les voisins, en tenant compte des orientations et des angles des panneaux pour éviter les réflexions directes vers les habitations ou les zones sensibles.

Des masques paysager (plantations de végétaux) pourront être proposés aux riverains afin de limiter l’impact visuel sur le parc.

L’herbe et d’autres végétations peuvent pousser sous les panneaux solaires. Les installations agrivoltaïques sont conçues pour permettre une certaine quantité de lumière solaire de passer à travers ou autour des panneaux. Les panneaux sont souvent installés à une hauteur suffisante pour permettre la croissance de l’herbe et d’autres plantes, et ils sont espacés pour éviter de couvrir complètement la parcelle. En fait, l’ombre partielle des panneaux peut réduire le stress hydrique des plantes et aider à maintenir une couverture végétale saine, ce qui est bénéfique pour l’écosystème de la parcelle.

Une récente étude menée sur plusieurs parcs agrivoltaïques par l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) montre des tendances positives similaires observées avec une baisse de la température et une augmentation de l’humidité du sol sous les panneaux solaires, ainsi qu’une meilleure qualité du fourrage, plus digeste pour les bêtes.

En février 2023, a été créé avec l’INRAE un pôle national de recherche, innovation et enseignement sur la thématique de l’agrivoltaïsme (PNR AgriPV) visant à fédérer les recherches conduites en France autour de la production agricole et électrique. Rassemblant des acteurs publics et privés, ce pôle doit permettre le développement raisonné de la technologie photovoltaïque sur les terres agricoles, en cohérence avec la loi votée au Sénat en février 2023 encadrant l’agrivoltaïsme.

https://www.inrae.fr/actualites/agrivoltaisme-creation-dun-pole-national-recherche-innovation-enseignement

Le principal pays producteur de panneaux solaires est la Chine. Cependant, il existe également des fabricants en France et en Europe qui produisent des panneaux solaires de haute qualité. En choisissant nos fournisseurs, nous nous assurons de sélectionner des panneaux conformes aux normes environnementales et de qualité les plus adaptés à nos valeurs, et lorsque c’est possible, nous privilégions les fabricants européens pour réduire l’empreinte carbone liée au transport et soutenir l’économie locale.

L’électricité produite par les panneaux solaires est injectée dans le réseau électrique local au poste source le plus proche du projet, dans le cas de ce projet, serait au poste source de Sillé-le-Guillaume. Elle peut être utilisée pour alimenter les habitations, les entreprises et les infrastructures environnantes.
En contribuant au réseau électrique, le projet agrivoltaïque aide à fournir une source d’énergie renouvelable et durable à la communauté locale.

Oui, les panneaux solaires sont recyclables en France. La filière de recyclage des panneaux photovoltaïques est bien développée grâce à des organisations comme l’éco-organisme Soren, agréé par les pouvoir publics, et qui collecte et recycle les panneaux en fin de vie. Environ 94% des matériaux des panneaux, tels que le verre, l’aluminium, et le silicium, peuvent être récupérés et réutilisés, les 6 % restants étant principalement constitués de plastiques, polymères et résines, matériaux complexes et coûteux à traiter, ils sont donc revalorisés en chaleur par incinération.

La réverbération des panneaux solaires est un aspect pris en compte lors de la conception du projet, afin de minimiser tout effet indésirable. Des études montrent que les installations bien conçues ne contribuent pas significativement à l’augmentation des températures ou au ressenti de chaleur pendant les périodes chaudes. Au contraire, l’ombre partielle des panneaux peut même aider à modérer les températures au sol et à réduire le stress thermique pour les cultures et les animaux, contribuant ainsi à créer un environnement plus agréable et durable.

Les installations agrivoltaïques produisent de l’énergie solaire toute l’année, bien que la production soit plus élevée en été en raison de l’ensoleillement plus intense. Cependant, les panneaux solaires sont conçus pour capter la lumière même par temps nuageux et pendant les mois d’hiver, assurant une production continue d’énergie. De plus, en combinant l’agriculture et la production d’énergie, les projets agrivoltaïques permettent de diversifier les sources de revenus pour les agriculteurs, augmentant ainsi leur rentabilité globale sur l’année.

Les projets agrivoltaïques sont conçus pour minimiser les impacts négatifs sur la faune locale.
Les panneaux photovoltaïques eux-mêmes émettent des champs électromagnétiques de fréquence extrêmement basse (CEM-FEB) et à des niveaux d’exposition très faibles, ce qui est inférieur aux ondes émit par un téléphone portable.
 
Les dispositifs de contrôle (WIFI) ainsi que les onduleurs peuvent émettre des ondes électromagnétiques, similaires à celles des appareils électroménagers et des téléphones, sont relativement faibles et ne montrent pas d’impact significatif sur la santé humaine ou animale à ce jour.
 
On retrouve également des champs magnétiques autour des lignes électriques acheminant l’électricité vers le poste source. Cependant, il est important de noter que ces câbles sont blindés et enterrés à des profondeurs considérables et suivent généralement les routes existantes, ce qui limite l’exposition.

La mise en place d’un projet agrivoltaïque peut avoir un impact sur la valeur foncière des terrains concernés, bien que cela dépende de nombreux facteurs spécifiques à chaque contexte local. Des études montrent que les projets combinant agriculture et production d’énergie solaire peuvent rendre les terres agricoles plus attractives et diversifier les revenus des agriculteurs, ce qui peut potentiellement influencer positivement les prix fonciers.

Notre approche est soigneusement étudiée pour assurer que le projet contribue positivement à l’économie locale sans provoquer une inflation des prix du foncier. Nous visons à garantir que les bénéfices économiques du projet agrivoltaïque profitent à tous de manière équilibrée et durable.

La production d’électricité reste aujourd’hui le premier secteur le plus émetteur de CO2 dans le monde. En 2018, 41% du total des émissions est due à la combustion d’énergie.

Pour limiter l’impact du réchauffement climatique, il est indispensable de développer les énergies dites renouvelables, c’est-à-dire les énergies provenant de sources que la nature renouvelle en permanence et dont l’exploitation engendre très peu de déchets et d’émissions polluantes.

La France a pour objectif que 40 % de sa production d’électricité soit issue des énergies renouvelables d’ici 2030. Fin 2022, la France était à peine à 20 % de sa production d’électricité issue des énergies renouvelables, d’où l’importance d’accélérer le développement des énergies renouvelables. 

Sources du Ministère de la Transition écologique et Cohésion des territoires :

La France est l’un des tous premiers pays au monde à avoir inscrit l’objectif de neutralité carbone dans sa législation à travers la loi énergie climat du 8 novembre 2019. Notre pays prévoit ainsi d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici à 2050.

En amont, la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte a fixé des objectifs ambitieux :

  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre pour contribuer à l’objectif européen de baisse de 40 % de ces émissions en 2030 (par rapport à la référence 1990) ;
  • Diminuer de 30 % notre consommation d’énergies fossiles en 2030 ;
  • Ramener la part du nucléaire à 50 % de la production d’électricité en 2025 ;
  • Porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation énergétique finale d’énergie en 2030 et à 40 % de la production d’électricité ;
  • Diviser par deux notre consommation finale d’énergie d’ici à 2050 (par rapport à 2012) ;
  • Diminuer de 50 % le volume de déchets mis en décharge à l’horizon 2050.

 

Pour y parvenir, mais également pour diversifier le mix énergétique, assurer la sécurité d’approvisionnement et la compétitivité, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) fixe les priorités d’action de la politique énergétique du Gouvernement pour les dix prochaines années. Cette feuille de route permettra de réduire les émissions liées à la production et la consommation d’énergie et de placer la France sur la trajectoire nécessaire pour atteindre une décarbonation complète de l’énergie en 2050.

 

Source : La transition énergétique pour la croissance verte

Dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), les objectifs en matière d’électricité et de chaleur renouvelables pour le photovoltaïque sont de :

  • 20,1 GW pour 2023
  • 35,1 à 44,0 GW pour 2028

L’augmentation des capacités installées de production photovoltaïque passe par l’installation de panneaux au sol et de panneaux sur toitures.

Fin 2021, la filière solaire avait réalisé 57% de ses objectifs pour 2023.

 

Source : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/chiffres-cles-energies-renouvelables-2021/4-objectifs-dans-le-cadre-de

www.pv-magazine.fr/2021/10/22/le-solaire-realise-57-des-objectifs-du-ppe-pour-atteindre-les-20100-mw-en-2023/